samedi 7 mars 2015

Synthèses individuelles

Synthèse individuelle de Léa:

Au début des ateliers TPE, nous avons dû choisir un groupe de 3 ou 4 personnes avec lequel nous travaillerions toute l’année pour élaborer notre TPE. Pour moi, le choix s’est fait assez facilement puisqu’avec mon amie Célia nous avions déjà prévu de travailler ensemble. Nous connaissions également Aurélie avec qui nous étions en classe en Seconde, laquelle connaissait Hélène, et c’est ainsi que nous avons constitué un groupe à 4.
Pour choisir notre sujet, nous nous sommes interrogées sur les choses qui intéressaient chacune et que nous aurions plaisir à étudier pendant six mois. Nous nous sommes tournées vers le thème «consommation», car il correspondait parfaitement à notre spécialité. C’est dans ce thème très large que nous avons cherché un sujet qui pourrait nous intéresser. L’idée du street art a été proposée par Hélène et Aurélie, au milieu d’autres propositions faites par chacune d’entre nous, mais c’est celle-ci qui a finalement été choisie. Nous avons donc cherché une problématique intéressante à l’intitulé « street art », et après plusieurs séances nous avons choisi « comment le street art est-il devenu un art à part entière au fur et à mesure du temps ? » Pour y répondre, nous avons élaboré un raisonnement en trois grandes parties. Premièrement, « le street art, un art clandestin », puis « un art qui commence à être reconnu », et enfin «un art qui fait encore polémique ». Nous avons choisi de diviser chaque partie en trois sous-parties. Nous avons finalement légèrement modifié la problématique en constatant que la conclusion de notre travail répondait mieux à celle-ci : «Comment le street art devient-il un art à part entière depuis les années 70 ? »
Afin de répondre à cette problématique, nous nous sommes divisés le travail par sous-parties, c'est-à-dire que chaque personne du groupe était responsable de développer le titre de la sous-partie qui lui était attribuée. J’ai été chargée des sous-parties A et B du grand II, de la sous-partie C du grand III, et de la partie B du grand III en collaboration avec Aurélie. Lorsque nous avons rencontré le street-artiste Dan23, j’ai été chargée d’écrire le mail qui proposait la rencontre, et ce sont Célia et Aurélie qui l’ont rencontré. L’interview que nous a donné la seconde street-artiste Stoul s’est déroulée par téléphone, les questions ont été faites par Aurélie et moi, qui avons également tenu le dialogue alors que Célia et Hélène notaient les réponses données. Nous avons également profité de l’aide d’un professeur d’arts-plastiques et de ses conseils. Elle nous a prêtés quelques livres que nous nous sommes partagé pour les lire et les conserver jusqu’à les rendre. J’ai finalement été chargée de rédiger la conclusion finale de notre travail.
Les principales difficultés que nous avons rencontrées ont été de trouver une problématique et d’y accorder un plan cohérent. Nous nous sommes donc longtemps concertées avant d’y parvenir. La deuxième difficulté a été de choisir parmi la foule de documents utilisables les éléments pertinents. Nous y sommes parvenus plus facilement en surlignant ceux qui nous frappaient d’emblée. Pour ma part, j’ai parfois eu du mal à écouter les avis de mes coéquipières, et j’ai souvent été trop bornée et bloquée à mon idée.
L’aide des professeurs nous a été très utile, notamment leurs conseils et leur soutien lors des moments de découragement ou de perte de confiance. Ils nous ont proposé certaines idées auxquelles nous n’avions pas pensé, et qui ont pu nous éclairer par la suite et faciliter notre démarche. De même, les aides extérieures que nous ont apporté les street-artistes ou le professeur d’arts-plastiques nous ont beaucoup aidé à avancer lorsque nous étions bloquées.

J’ai pu retenir de ce travail en groupe certaines « déplaisirs » et certains avantages. Tout d’abord, le sujet ne me passionnait pas vraiment, et c’était pour moi un effort de travailler dessus, ce qui aurait moins été le cas pour un sujet qui m’aurait intéressée. J’ai découvert qu’un travail en groupe amène souvent à quelques tensions, dues l’angoisse de ne pas finir à temps, ou à la crainte que le travail soit mauvais, ou à cause de certains désaccords. De plus, ce travail a nécessité une grande autonomie, nous avons dû nous prendre en main et nous décider à travailler, ce qui n’a pas été facile certains jours. Mais j’en retiens également des « leçons », qui pourront m’aider dans la suite de mes études. Le constat de la nécessité de se prendre en main m’a poussé à devenir plus autonome et à ne pas compter sur les autres pour m’encourager. De même, le travail en groupe m’a permis de mieux me rendre compte de mon défaut de trop travailler « en solo ». Comme le sujet ne m’a pas particulièrement passionné, j’en ai retenu qu’un travail que l’on mène par amour du sujet et par la détermination à le faire bien permet une plus grande motivation et ainsi un meilleur résultat. J’ai également été heureuse de voir que les désaccords au sein du groupe n’ont pas amené à un malaise général, et n’ont en rien dégradé les relations entre nous.  

Synthèse individuelle de Célia:

Avec Aurélie SCHALLER, Léa MULLER, Hélène HEIM et moi même nous formons donc le groupe numéro 3. Pour le choix nous avons élaborer une liste des choses que chacune de nous aimaient, comme par exemple des pays, des loisirs, et nous en sommes venues tout d'abord au tag, puis plus généralement au street art, qui est un sujet que personne ne connaissaient réellement mais qui nous intéressait, et qui faisait également parlé de lui dans la presse, les magazines, les livres. Personnellement je trouve que ce sujet est intéressant car c'est un art qui rencontre encore des limites, et qui n'est pas forcement reconnu aux yeux ni de la société, ni de le justice, et le fait que ce soit encore un art un peu clandestins m’intéressait beaucoup. C'est aussi grâce à mon voyage a Paris (été 2014) et à une amie qui fait ses études dans le domaine de l'art que j'ai découvert le phénomène du street art.
Notre sujet est donc le street art, plus précisément les formes visuelles du street art comme le tag, les photos, les pochoirs, ect, installés dans la rue, ou dans de divers aménagements urbains. Nous précisons que nous avons choisi de cibler notre Tpe sur le street art visuel, car il existe de multiples formes de street art, ou art urbain, comme la danse, le skate, la musique, toutes les formes d'art que les street artistes pratiquent dans la rue, aux yeux de tous, dans le but de faire partager leur art à un maximum de personnes. La problématique est donc la suivante : « Comment le street art devient t-il un art à part entière depuis les années 70 ? » Nous allons pour commencer énoncer le côté clandestin du street art. Ensuite nous verrons que cet art commence à être reconnu mais qu'il continu à faire polémique.
La problématique n'a pas été évidente à trouver, et ce qui posait le plus problème au début du TPE était la question de la définition du street art. Le plan c'est ensuite formé grâce à l'aide des professeurs. Le partage des tâches a donc été effectué en fonction des préférences de chacunes. Je me suis donc occupée d'une partie de l'introduction, de la fiche de vocabulaire sur le street art, de la partie ou l'on parle de la diffusion du street art dans le monde entier (avec des exemples de festival de street art partout dans le monde), de la synthèse sur le film de JR « Women are heroes » qui était d'ailleurs un film très enrichissant, qui nous informe non seulement du projet de street art de JR, mais aussi des conditions de vie des enfants, et des femmes dans des pays comme le Brésil, l'Inde. Je me suis également occupée d'interpréter le sondage que nous avions réalisé, et de parler des problèmes avec la police de M. Chat. Pour finir j'ai réalisé la mise en page de la version papier de notre TPE.
Pour le problème de la définition du street art nous avons trouver des réponses du coté de Mme TURCK, la professeur d'art plastique du collège de Aurélie et Hélène. Du coté des ressources, nous n'avons eu aucun problème pour ça. Les professeurs ont été à notre écoute et nous ont fournis de bons conseils notamment sur l'élaboration du plan. La documentaliste nous a également informé de l'existence de Dan 23, un street artiste de Strasbourg, que nous avons d'ailleurs rencontré avec Aurélie. Cela a été une expérience qui m'a beaucoup plu, c'était un street artiste très ouvert, avec qui nous pouvions parler très librement et qui nous a aussi laissé prendre des photos de ses œuvres.

Pour conclure, malgré la tâche importante de travail qu'il fallait réaliser durant les 4 mois, je trouve que les TPE sont une bonne manière de nous préparer au travaux de groupe, et j'ai ressenti ce TPE comme si nous formions une petite entreprise. Pour ma part, même si cela n'a pas été évident au niveau de la charge de travail, c'est une expérience très enrichissante. Les TPE nous ont également permis de faire connaissance avec Stoul (une street artiste que nous avons appelé car elle habite à Paris) et Dan 23, deux street artistes qui ont volontiers répondu à nos questions. Le sondage à aussi été quelque chose d'intéressant pour mieux comprendre l'avis des personnes réticentes à cette art. Je finirais par dire que les TPE ont été un expérience que j'ai apprécié.

Synthèse individuelle d'Hélène:

Lors de la constitution des groupes pour le TPE, j’ai choisi de travailler avec Léa MULLER, Célia FISCHER et Aurélie SCHALLER. En effet, il s’agissait de trois personnes que je connaissais, et je savais donc que nous arriverions à nous mettre d’accord sur les différents sujets à traiter. Pour trouver un sujet qui nous correspondrait à toutes, nous avons passé du temps à proposer des sujets qui nous tenaient à cœur, comme des activités, des styles de musique, avant de nous arrêter sur les tags et le street art en général. Il s’agit d’un sujet qui plait souvent aux jeunes, donc étions sûres d’avoir de l’intérêt à faire des recherches approfondies là-dessus.
Notre sujet est donc le street art, mais, ce style d’art étant très vaste, nous avons décidé de nous centrer sur la partie visuelle de celui-ci, comme les tags ou les graffitis. Nous nous sommes donc demandées, quelle problématique pourrait être intéressante pour un tel sujet ? Nous avons mis du temps et plusieurs séances avant de trouver notre question qui est : « Comment le street art devient-il un art à part entière depuis les années 70 ? ». Pour l’élaboration du plan, l’aide des professeurs fut nécessaire et utile, car il a été difficile de mettre nos idées en ordre. Mais, au bout de nombreuses semaines, notre plan fut complet et bien organisé. Dans notre travail, nous avons donc commencé par montrer que le street art était un art clandestin, pour ensuite prouver qu’il commence à être reconnu, mais qu’il fait encore polémique.
Je me suis surtout occupée de la première grande partie, plus précisément, des deux premières sous parties. Ensuite, avec Aurélie, je me suis occupée de la mise en forme du blog, et de la correction des fautes dans l’ensemble du TPE. J’ai participé à la récolte des résultats du sondage en ville et auprès des gens de ma famille. J’ai également fait l’acquisition d’un livre sur le street art et plus particulièrement sur le street artiste Banksy, pour mieux comprendre la vision d’un artiste de rue, et mieux remplir ma première sous partie. Le travail de groupe fut nettement plus compliqué que le travail personnel. En effet, nous avons beaucoup de mal à cerner une bonne problématique. Mais une fois trouvée, le travail fut nettement plus simple. Cela dit, avant de trouver cette problématique, nous n’avancions pas beaucoup. Nous ne savions pas réellement quoi aborder. Alors nous avons fait la recherche de beaucoup de documents de périodiques, qui auraient pu nous aider. Cela nous a en effet aidé à trouver quelques sous-parties. Nous étions plus inspirées par ce qui se trouverait dans notre travail que sa structure, ce qui a fait que nous nous sommes beaucoup éparpillées. Mais nous avons réussi, grâce à toutes les recherches faites en avance, à réaliser un plan et une problématique correcte.
Notre défaut d’organisation a su être diminué grâce à l’aide des professeurs, qui nous voyaient par groupe pour nous donner leur avis sur notre manière de faire et nous donner de nouvelles idées. Nous avons beaucoup de chance au niveau de nos contacts, car ils ont tous répondu de manière positive. Avec Aurélie nous avons recontacté notre professeure d’arts plastiques du collège, pour qu’elle nous aide à éclaircir la définition du street art, et cela nous a beaucoup aidé. Nous avons également eu la chance d’appeler la street artiste Stoul qui a pris le temps de répondre à nos questions, et Célia et Aurélie sont parties à Strasbourg à la rencontre du street artiste Dan23.
Beaucoup de personnes nous ont aidées dans l’élaboration de notre TPE. La documentaliste nous a proposée des ouvrages, des films, et même des festivals qui étaient en rapport avec notre sujet. Nous avons pu contacter de vrais street artistes qui nous ont éclairé sur plusieurs points. Nous avons beaucoup de chance à ce niveau là.


Pour conclure, j’ai trouvé cette expérience très enrichissante, car elle nous a permis l’autonomie et la rencontre de pleins de personnes. Le travail d’équipe était certes compliqué car il était difficile d’organiser nos idées et de trouver une problématique et un plan adaptés, mais, maintenant que le travail est fini, je constate que c’est un beau parcours de groupe que nous avons réalisé, bien que la mise en commun fût compliquée. Ces 5 mois de travail furent très enrichissants, et je ne regrette pas d’avoir choisi ce thème, car il était réellement très intéressant.

Synthèse individuelle d'Aurélie:

Notre groupe s'est formé naturellement, Hélène et moi étions amies, Célia et Léa également, je les connaissais de ma classe de l'année dernière et nous nous entendions bien. Sachant que nous étions des élèves sérieuses, qu'aucune n'allait lâcher prise pendant la réalisation du TPE, ce groupe de 4 était idéal.
Nous avons choisi comme thème la consommation, comme sujet le street art, car l'art se consomme. Le street art était un sujet qui nous plaisait à toutes les quatre, de plus, c'est un art qui fait polémique depuis qu'il a commencé à se développer. Il apparaît souvent dans les journaux télévisés ou dans la presse à cause d’œuvres contraires à la loi, de dégradations, ou même de cas où les street artistes se font attaquer violemment. Nous voulions alors se pencher sur le sujet pour savoir comment un art comme celui-ci, maintenant reconnu, peut autant faire diverger les avis. Notre choix de problématique s'est donc imposé telle que : Comment le street art devient-il un art à part entière depuis les années 70 ? La première partie se nomme : Le street art, un art clandestin. La deuxième partie : Un art qui commence à être reconnu. La troisième partie : Mais un art qui fait encore polémique.
Au début du TPE, nous avons facilement trouvé notre problématique mais nous avons eu beaucoup de mal à mettre en forme le plan. Nous avons alors commencé à faire des recherches basiques sur le street art, les cas particuliers de certains street artistes et cetera. Quand nous avons eu assez de ressources et de connaissances sur notre sujet, le plan à commencé à se former. Le partage des tâches s'est alors effectué en fonction des goûts de chacune, de ce qui nous intéressait, ce qu'on avait envie de développer. J'ai alors été chargé d'une partie de l'introduction sur Pompéi et la grotte de Lascaux, du cas du mur de Berlin, mais également d'une partie de l'image sociale négative du street art. De plus je me suis occupée de tout ce qui concernait notre support, c'est à dire le blog, car j'avais déjà une expérience personnelle.
Au cours de notre TPE nous avons apprécié l'aide des professeurs, ils nous ont donné des conseils, des orientations, et nous ont permis de nous recentrer certaines fois. Les TPE sont un travail très conséquent qui prend énormément de temps, avec les cours nous avons eu du mal à y travailler en dehors des vacances scolaires. Nous avons pu trouver des ressources, que ce soit au CDI, dans les archives des magazines, dans les livres ou sur internet. Nous étions très heureuses de n'avoir eu aucun mal à contacter deux street artistes, STOUL par téléphone car elle habite à Paris, et nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer Dan 23 dans son atelier à Strasbourg. Tous les deux étaient très gentils et ont très volontiers répondu à nos questions en partageant leur expérience.

Pour conclure, je dirais que les TPE sont un travail qui demande beaucoup de temps, temps que nous n'avions pas toujours avec les devoirs, les contrôles, la préparation du BAC et cetera. Pour autant c'est un travail enrichissant. Nous avons été prises dans cet univers si particulier du street art, cela nous a appris beaucoup. Surtout de rencontrer des personnes telles que Dan 23, avec un esprit très ouvert. Mais c'était également l'occasion de rester malgré notre opinion personnelle, objectif et de comprendre pourquoi certaines personnes sont favorables ou non au street art. Notre esprit de groupe a été mis à l'épreuve, c’était un bon exercice pour notre travail futur. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire