Synthèse individuelle de Léa:
Au
début des ateliers TPE, nous avons dû choisir un groupe de 3 ou 4
personnes avec lequel nous travaillerions toute l’année pour
élaborer notre TPE. Pour moi, le choix s’est fait assez facilement
puisqu’avec mon amie Célia nous avions déjà prévu de travailler
ensemble. Nous connaissions également Aurélie avec qui nous étions
en classe en Seconde, laquelle connaissait Hélène, et c’est ainsi
que nous avons constitué un groupe à 4.
Pour
choisir notre sujet, nous nous sommes interrogées sur les choses qui
intéressaient chacune et que nous aurions plaisir à étudier
pendant six mois. Nous nous sommes tournées vers le thème
«consommation», car il correspondait parfaitement à notre
spécialité. C’est dans ce thème très large que nous avons
cherché un sujet qui pourrait nous intéresser. L’idée du street
art a été proposée par Hélène et Aurélie, au milieu d’autres
propositions faites par chacune d’entre nous, mais c’est celle-ci
qui a finalement été choisie. Nous avons donc cherché une
problématique intéressante à l’intitulé « street art »,
et après plusieurs séances nous avons choisi « comment le
street art est-il devenu un art à part entière au fur et à mesure
du temps ? » Pour y répondre, nous avons élaboré un
raisonnement en trois grandes parties. Premièrement, « le
street art, un art clandestin », puis « un art qui
commence à être reconnu », et enfin «un art qui fait encore
polémique ». Nous avons choisi de diviser chaque partie en
trois sous-parties. Nous avons finalement légèrement modifié la
problématique en constatant que la conclusion de notre travail
répondait mieux à celle-ci : «Comment le street art
devient-il un art à part entière depuis les années 70 ? »
Afin
de répondre à cette problématique, nous nous sommes divisés le
travail par sous-parties, c'est-à-dire que chaque personne du groupe
était responsable de développer le titre de la sous-partie qui lui
était attribuée. J’ai été chargée des sous-parties A et B du
grand II, de la sous-partie C du grand III, et de la partie B du
grand III en collaboration avec Aurélie. Lorsque nous avons
rencontré le street-artiste Dan23, j’ai été chargée d’écrire
le mail qui proposait la rencontre, et ce sont Célia et Aurélie qui
l’ont rencontré. L’interview que nous a donné la seconde
street-artiste Stoul s’est déroulée par téléphone, les
questions ont été faites par Aurélie et moi, qui avons également
tenu le dialogue alors que Célia et Hélène notaient les réponses
données. Nous avons également profité de l’aide d’un
professeur d’arts-plastiques et de ses conseils. Elle nous a prêtés
quelques livres que nous nous sommes partagé pour les lire et les
conserver jusqu’à les rendre. J’ai finalement été chargée de
rédiger la conclusion finale de notre travail.
Les
principales difficultés que nous avons rencontrées ont été de
trouver une problématique et d’y accorder un plan cohérent. Nous
nous sommes donc longtemps concertées avant d’y parvenir. La
deuxième difficulté a été de choisir parmi la foule de documents
utilisables les éléments pertinents. Nous y sommes parvenus plus
facilement en surlignant ceux qui nous frappaient d’emblée. Pour
ma part, j’ai parfois eu du mal à écouter les avis de mes
coéquipières, et j’ai souvent été trop bornée et bloquée à
mon idée.
L’aide
des professeurs nous a été très utile, notamment leurs conseils et
leur soutien lors des moments de découragement ou de perte de
confiance. Ils nous ont proposé certaines idées auxquelles nous
n’avions pas pensé, et qui ont pu nous éclairer par la suite et
faciliter notre démarche. De même, les aides extérieures que nous
ont apporté les street-artistes ou le professeur d’arts-plastiques
nous ont beaucoup aidé à avancer lorsque nous étions bloquées.
J’ai
pu retenir de ce travail en groupe certaines « déplaisirs »
et certains avantages. Tout d’abord, le sujet ne me passionnait pas
vraiment, et c’était pour moi un effort de travailler dessus, ce
qui aurait moins été le cas pour un sujet qui m’aurait
intéressée. J’ai découvert qu’un travail en groupe amène
souvent à quelques tensions, dues l’angoisse de ne pas finir à
temps, ou à la crainte que le travail soit mauvais, ou à cause de
certains désaccords. De plus, ce travail a nécessité une grande
autonomie, nous avons dû nous prendre en main et nous décider à
travailler, ce qui n’a pas été facile certains jours. Mais j’en
retiens également des « leçons », qui pourront m’aider
dans la suite de mes études. Le constat de la nécessité de se
prendre en main m’a poussé à devenir plus autonome et à ne pas
compter sur les autres pour m’encourager. De même, le travail en
groupe m’a permis de mieux me rendre compte de mon défaut de trop
travailler « en solo ». Comme le sujet ne m’a pas
particulièrement passionné, j’en ai retenu qu’un travail que
l’on mène par amour du sujet et par la détermination à le faire
bien permet une plus grande motivation et ainsi un meilleur résultat.
J’ai également été heureuse de voir que les désaccords au sein
du groupe n’ont pas amené à un malaise général, et n’ont en
rien dégradé les relations entre nous.
Synthèse individuelle de Célia:
Avec
Aurélie SCHALLER, Léa MULLER, Hélène HEIM et moi même nous
formons donc le groupe numéro 3. Pour le choix nous avons élaborer
une liste des choses que chacune de nous aimaient, comme par exemple
des pays, des loisirs, et nous en sommes venues tout d'abord au tag,
puis plus généralement au street art, qui est un sujet que personne
ne connaissaient réellement mais qui nous intéressait, et qui
faisait également parlé de lui dans la presse, les magazines, les
livres. Personnellement je trouve que ce sujet est intéressant car
c'est un art qui rencontre encore des limites, et qui n'est pas
forcement reconnu aux yeux ni de la société, ni de le justice, et
le fait que ce soit encore un art un peu clandestins m’intéressait
beaucoup. C'est aussi grâce à mon voyage a Paris (été 2014) et à
une amie qui fait ses études dans le domaine de l'art que j'ai
découvert le phénomène du street art.
Notre
sujet est donc le street art, plus précisément les formes visuelles
du street art comme le tag, les photos, les pochoirs, ect, installés
dans la rue, ou dans de divers aménagements urbains. Nous précisons
que nous avons choisi de cibler notre Tpe sur le street art visuel,
car il existe de multiples formes de street art, ou art urbain, comme
la danse, le skate, la musique, toutes les formes d'art que les
street artistes pratiquent dans la rue, aux yeux de tous, dans le but
de faire partager leur art à un maximum de personnes. La
problématique est donc la suivante : « Comment
le street art devient t-il un art à part entière depuis les années
70 ? » Nous allons pour commencer énoncer le côté clandestin du
street art. Ensuite nous verrons que cet art commence à être
reconnu mais qu'il continu à faire polémique.
La
problématique n'a pas été évidente à trouver, et ce qui posait
le plus problème au début du TPE était
la question de la définition du street art. Le plan c'est ensuite
formé grâce à l'aide des professeurs. Le partage des tâches a
donc été effectué en fonction des préférences de chacunes. Je me
suis donc occupée d'une partie de l'introduction, de la fiche de
vocabulaire sur le street art, de la partie ou l'on parle de la
diffusion du street art dans le monde entier (avec des exemples de
festival de street art partout dans le monde), de la synthèse sur le
film de JR « Women are heroes » qui était d'ailleurs un
film très enrichissant, qui nous informe non seulement du projet de
street art de JR, mais aussi des conditions de vie des enfants, et
des femmes dans des pays comme le Brésil, l'Inde. Je me suis
également occupée d'interpréter le sondage que nous avions
réalisé, et de parler des problèmes avec la police de M. Chat.
Pour finir j'ai réalisé la mise en page de la version papier de
notre TPE.
Pour
le problème de la définition du street art nous avons trouver des
réponses du coté de Mme TURCK, la professeur d'art plastique du
collège de Aurélie et Hélène. Du coté des ressources, nous
n'avons eu aucun problème pour ça. Les professeurs ont été à
notre écoute et nous ont fournis de bons conseils notamment sur
l'élaboration du plan. La documentaliste nous a également informé
de l'existence de Dan 23, un street artiste de Strasbourg, que nous
avons d'ailleurs rencontré avec Aurélie. Cela a été une
expérience qui m'a beaucoup plu, c'était un street artiste très
ouvert, avec qui nous pouvions parler très librement et qui nous a
aussi laissé prendre des photos de ses œuvres.
Pour
conclure, malgré la tâche importante de travail qu'il fallait
réaliser durant les 4 mois, je trouve que les TPE sont une bonne
manière de nous préparer au travaux de groupe, et j'ai ressenti ce
TPE comme si nous formions une petite entreprise. Pour ma part, même
si cela n'a pas été évident au niveau de la charge de travail,
c'est une expérience très enrichissante. Les TPE nous ont également
permis de faire connaissance avec Stoul (une street artiste que nous
avons appelé car elle habite à Paris) et Dan 23, deux street
artistes qui ont volontiers répondu à nos questions. Le sondage à
aussi été quelque chose d'intéressant pour mieux comprendre l'avis
des personnes réticentes à cette art. Je finirais par dire que les
TPE ont été un expérience que j'ai apprécié.
Synthèse individuelle d'Hélène:
Lors
de la constitution des groupes pour le TPE, j’ai choisi de
travailler avec Léa MULLER, Célia FISCHER et Aurélie SCHALLER. En
effet, il s’agissait de trois personnes que je connaissais, et je
savais donc que nous arriverions à nous mettre d’accord sur les
différents sujets à traiter. Pour trouver un sujet qui nous
correspondrait à toutes, nous avons passé du temps à proposer des
sujets qui nous tenaient à cœur, comme des activités, des styles
de musique, avant de nous arrêter sur les tags et le street art en
général. Il s’agit d’un sujet qui plait souvent aux jeunes,
donc étions sûres d’avoir de l’intérêt à faire des
recherches approfondies là-dessus.
Notre
sujet est donc le street art, mais, ce style d’art étant très
vaste, nous avons décidé de nous centrer sur la partie visuelle de
celui-ci, comme les tags ou les graffitis. Nous nous sommes donc
demandées, quelle problématique pourrait être intéressante pour
un tel sujet ? Nous avons mis du temps et plusieurs séances
avant de trouver notre question qui est : « Comment le
street art devient-il un art à part entière depuis les années
70 ? ». Pour l’élaboration du plan, l’aide des
professeurs fut nécessaire et utile, car il a été difficile de
mettre nos idées en ordre. Mais, au bout de nombreuses semaines,
notre plan fut complet et bien organisé. Dans notre travail, nous
avons donc commencé par montrer que le street art était un art
clandestin, pour ensuite prouver qu’il commence à être reconnu,
mais qu’il fait encore polémique.
Je
me suis surtout occupée de la première grande partie, plus
précisément, des deux premières sous parties. Ensuite, avec
Aurélie, je me suis occupée de la mise en forme du blog, et de la
correction des fautes dans l’ensemble du TPE. J’ai participé à
la récolte des résultats du sondage en ville et auprès des gens de
ma famille. J’ai également fait l’acquisition d’un livre sur
le street art et plus particulièrement sur le street artiste Banksy,
pour mieux comprendre la vision d’un artiste de rue, et mieux
remplir ma première sous partie. Le travail de groupe fut nettement
plus compliqué que le travail personnel. En effet, nous avons
beaucoup de mal à cerner une bonne problématique. Mais une fois
trouvée, le travail fut nettement plus simple. Cela dit, avant de
trouver cette problématique, nous n’avancions pas beaucoup. Nous
ne savions pas réellement quoi aborder. Alors nous avons fait la
recherche de beaucoup de documents de périodiques, qui auraient pu
nous aider. Cela nous a en effet aidé à trouver quelques
sous-parties. Nous étions plus inspirées par ce qui se trouverait
dans notre travail que sa structure, ce qui a fait que nous nous
sommes beaucoup éparpillées. Mais nous avons réussi, grâce à
toutes les recherches faites en avance, à réaliser un plan et une
problématique correcte.
Notre
défaut d’organisation a su être diminué grâce à l’aide des
professeurs, qui nous voyaient par groupe pour nous donner leur avis
sur notre manière de faire et nous donner de nouvelles idées. Nous
avons beaucoup de chance au niveau de nos contacts, car ils ont tous
répondu de manière positive. Avec Aurélie nous avons recontacté
notre professeure d’arts plastiques du collège, pour qu’elle
nous aide à éclaircir la définition du street art, et cela nous a
beaucoup aidé. Nous avons également eu la chance d’appeler la
street artiste Stoul qui a pris le temps de répondre à nos
questions, et Célia et Aurélie sont parties à Strasbourg à la
rencontre du street artiste Dan23.
Beaucoup
de personnes nous ont aidées dans l’élaboration de notre TPE. La
documentaliste nous a proposée des ouvrages, des films, et même des
festivals qui étaient en rapport avec notre sujet. Nous avons pu
contacter de vrais street artistes qui nous ont éclairé sur
plusieurs points. Nous avons beaucoup de chance à ce niveau là.
Pour
conclure, j’ai trouvé cette expérience très enrichissante, car
elle nous a permis l’autonomie et la rencontre de pleins de
personnes. Le travail d’équipe était certes compliqué car il
était difficile d’organiser nos idées et de trouver une
problématique et un plan adaptés, mais, maintenant que le travail
est fini, je constate que c’est un beau parcours de groupe que nous
avons réalisé, bien que la mise en commun fût compliquée. Ces 5
mois de travail furent très enrichissants, et je ne regrette pas
d’avoir choisi ce thème, car il était réellement très
intéressant.
Synthèse individuelle d'Aurélie:
Notre groupe s'est formé
naturellement, Hélène et moi étions amies, Célia et Léa
également, je les connaissais de ma classe de l'année dernière et
nous nous entendions bien. Sachant que nous étions des élèves
sérieuses, qu'aucune n'allait lâcher prise pendant la réalisation
du TPE, ce groupe de 4 était idéal.
Nous avons choisi comme thème
la consommation, comme sujet le street art, car l'art se consomme. Le
street art était un sujet qui nous plaisait à toutes les quatre, de
plus, c'est un art qui fait polémique depuis qu'il a commencé à se
développer. Il apparaît souvent dans les journaux télévisés ou
dans la presse à cause d’œuvres contraires à la loi, de
dégradations, ou même de cas où les street artistes se font
attaquer violemment. Nous voulions alors se pencher sur le sujet pour
savoir comment un art comme celui-ci, maintenant reconnu, peut autant
faire diverger les avis. Notre choix de problématique s'est donc
imposé telle que : Comment le street art devient-il un art à
part entière depuis les années 70 ? La première partie se
nomme : Le street art, un art clandestin. La deuxième partie :
Un art qui commence à être reconnu. La troisième partie :
Mais un art qui fait encore polémique.
Au début du TPE, nous avons
facilement trouvé notre problématique mais nous avons eu beaucoup
de mal à mettre en forme le plan. Nous avons alors commencé à
faire des recherches basiques sur le street art, les cas particuliers
de certains street artistes et cetera. Quand nous avons eu assez de
ressources et de connaissances sur notre sujet, le plan à commencé
à se former. Le partage des tâches s'est alors effectué en
fonction des goûts de chacune, de ce qui nous intéressait, ce qu'on
avait envie de développer. J'ai alors été chargé d'une partie de
l'introduction sur Pompéi et la grotte de Lascaux, du cas du mur de
Berlin, mais également d'une partie de l'image sociale négative du
street art. De plus je me suis occupée de tout ce qui concernait
notre support, c'est à dire le blog, car j'avais déjà une
expérience personnelle.
Au cours de notre TPE nous avons
apprécié l'aide des professeurs, ils nous ont donné des conseils,
des orientations, et nous ont permis de nous recentrer certaines
fois. Les TPE sont un travail très conséquent qui prend énormément
de temps, avec les cours nous avons eu du mal à y travailler en
dehors des vacances scolaires. Nous avons pu trouver des ressources,
que ce soit au CDI, dans les archives des magazines, dans les livres
ou sur internet. Nous étions très heureuses de n'avoir eu aucun mal
à contacter deux street artistes, STOUL par téléphone car elle
habite à Paris, et nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer Dan
23 dans son atelier à Strasbourg. Tous les deux étaient très
gentils et ont très volontiers répondu à nos questions en
partageant leur expérience.
Pour conclure, je dirais que les
TPE sont un travail qui demande beaucoup de temps, temps que nous
n'avions pas toujours avec les devoirs, les contrôles, la
préparation du BAC et cetera. Pour autant c'est un travail
enrichissant. Nous avons été prises dans cet univers si particulier
du street art, cela nous a appris beaucoup. Surtout de rencontrer des
personnes telles que Dan 23, avec un esprit très ouvert. Mais
c'était également l'occasion de rester malgré notre opinion
personnelle, objectif et de comprendre pourquoi certaines personnes
sont favorables ou non au street art. Notre esprit de groupe a été
mis à l'épreuve, c’était un bon exercice pour notre travail
futur.
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