Le
street art ou art urbain, qui englobe toutes sortes d'arts tels que
la musique, le chant, la danse, le tag, ou encore la peinture est un
mouvement artistique contemporain. Ce mouvement est né en 1960, dans
les communautés afro-américaines et portoricaines new yorkaises à
Brooklyn et dans le quartier du Bronx. La particularité du street
art est que toutes ses disciplines se pratiquent dans la rue ou dans
un espace publique pour toucher et sensibiliser un maximum de
personnes. Ce type d'art est visible aux yeux de tous. Cet art est
également une forme d'expression et de dénonciation, d'autant
plus qu'il est accessible à tous puisqu'il se trouve dans les lieux
publics. C'est aussi le plus souvent un art éphémère. Mais
quelle définition donner à l'art ? Le mot "art", provient
du mot "artisan". L'art est donc au départ un savoir
faire.
samedi 7 mars 2015
Le vocabulaire du street art
Graffiti :
Inscriptions ou peintures réalisées sur des murs, des monuments ou
situées dans un espace public, le plus souvent urbain. Malgré ce
qu'on peut croire les graffitis étaient déjà utilisés comme moyen
d'expression dans la préhistoire (ex : peintures des grottes de
Lascaux), ou encore dans l'antiquité, à Pompéi par exemple. Les
graffitis sont le plus souvent faits avec des bombes aérosols, mais
aussi parfois avec des marqueurs, de la peinture, de l'encre, … De
plus en plus de graffitis sont utilisés pour dénoncer une idée
politique ou sociale, mais également pour simplement embellir un mur
délabré ou sublimer et révéler un espace public.
Tag :
On peut traduire ce mot par marque ou signature. Le tag est un dessin
ou un logo qui représente le street artiste. Le geste est
généralement très travaillé, à la manière des calligraphies
chinoises ou arabes, et pour cause il est plutôt difficile à
déchiffrer. Le tag est souvent stylisé, et artistique mais il peut
être aussi un gribouillage ou une insulte, et c'est souvent de cette
dernière manière que le voit la société.
Spot :
Terme spécifique au graffeur. C'est le nom par lequel désigne les
graffeurs un endroit pour réaliser leur art. Cela peut-être un
simple mur, un endroit abandonné, etc.
Pochoir :
Technique utilisée pour reproduire rapidement un même motif. Le
pochoir est une découpe en carton ou en métal qui a une utilisation
multiple. On repasse ensuite sur ce pochoir avec une bombe le plus
souvent (dans le domaine du street art) pour avoir la forme désirée.
On a aussi recourt au pochoir pour inscrire des lettres, ou des
phrases.
Mosaïque :
La mosaïque est un art ancestral très utilisé durant l'Antiquité
romaine. La technique de la mosaïque consiste en la pose de petits
carrés de verre, de céramique, de pierre, ensuite collés sur un
support, et en l’occurrence quand on a affaire à du street art,
sur un mur, ou un endroit public.
Sticker :
Forme de street art. Le street artiste s'exprime grâce à une image,
un message apposé sur un autocollant. Les stickers sont un moyen
plus rapide et moins risqué dans le sens où le sticker est plus
vite collé dans l'espace public. Les stickers sont de plus en plus
souvent collés sur des panneaux de signalisation et du code de la
route.
L'affiche
de photo : Le street artiste réalise des photos puis les
transfère sur un papier, un tissu, une bâche, un support plutôt
résistant aux aléas météorologiques pour ensuite installer leurs
clichés dans un milieu urbain. L'artiste JR est le plus connu dans
le domaine de l'affichage de photo, avec notamment son projet « Women
are heroes ».
I- Le street art, un art clandestin...
A)
Être street artiste, œuvrer dans l'ombre
Un
street artiste, comme son nom l’indique, est un individu qui exerce
son art dans la rue. Il se sert de tous les éléments à sa
disposition dans un lieu public pour donner du relief à ses œuvres
et à ses idées. Pour lui, l’art urbain est une manière d’exposer
sa vision du monde au regard de tous, ainsi il est sûr de toucher un
maximum de personnes et de se faire remarquer.
Le
danger n’arrêtera jamais l’artiste de rue, car il vit pour le
risque. Son quotidien se résume à trouver des endroits qui, quand
ils seront recouverts par ses œuvres, attireront l’œil des
passants de manière inopinée. C’est à dire, des lieux très
souvent placés en hauteur qui nécessitent une grande habileté et
des capacités physiques, comme la façade d’un haut immeuble ou
sur une grue. Cet art étant considéré comme illégal, l’artiste
est d’autant plus soumis à des risques très importants.
II-...Un art qui commence à être reconnu...
A)
La transition de la rue au musée et l'intégration dans le marché
de l'art
1)
La transition de la rue aux musées
Expostion
« Au delà du street art » au Musée de la Poste à Paris
du 28 novembre 2012 au 30 mars 2013
L'art
du street art, malgré les nombreuses lois qui freinent sa
reconnaissance, commence à être reconnu dans le monde entier. En
effet, on assiste à une ouverture grandissante de la part des musées
pour ceux qui sont vus comme des « voyous », et ce depuis
déjà le siècle dernier.
Keith
Haring, étudiant en arts-plastiques à la School of Visual Arts de
New York, tagua de 1978 à 1980 dans la rue et dans le métro. Et en
1981, sa renommée grandit largement. Il expose aux Etats-Unis, puis
en Europe et au Japon, dans galeries et musées.
Jean-Michel
Basquiat, allias Samo, lui aussi tagueur des métros, expose en 1981
dans les galeries des Etats Unis, de la Suisse et du Japon.
III-... Mais un art qui fait encore polémique
A)
Une image sociale négative
Mise
à part les problèmes avec la législation, les tags font toujours
polémique du côté de la population. Nous avons pu constater à
travers notre sondage qu'une majorité n'est pas contre cette forme
d'art, mais il reste encore beaucoup de personnes s'y opposant.
Toujours
grâce à notre sondage, nous avons eu l'opportunité de ne pas
seulement poser notre question, mais de pouvoir discuter avec les
personnes de la raison pour laquelle leur avis était favorable ou
non. Certaines personnes nous disaient qu'elles n'avaient rien contre
les œuvres recherchées artistiquement, « jolies », même
si la beauté reste subjective, mais que les écritures n'était pas
tolérable, inutile.
Conclusion
Le
street art, depuis sa popularisation dans les années 70, commence
donc à s'intégrer dans la société. Présent dans nombre de
villes, il s'immisce même dans les musées et dans les galeries,
l'amenant ainsi à être reconnu comme un art à part entière. Bien
qu'ayant connu des débuts difficiles dans l'illégalité, le street
art devient une mode, et est de plus en plus apprécié, et ce dans
le monde entier. En effet, on assiste, depuis quelques années, à de
nombreux événements liés à l'art de rue en Europe, aux
États-Unis, mais aussi en Afrique et en Asie. Néanmoins, le street
art oppose encore quelques réticences. Les instances officielles
comme la justice ou la police sont encore très opposées à l'art de
rue, ce qui entraîne nombre de procès et d'arrestations. Le cliché
des tageurs voyous issus de classes défavorisées freine encore la
reconnaissance du street art en tant qu'art à part entière. De
plus, les messages sociaux et politiques qu'il peut véhiculer
dérangent et sont ainsi source d'interdits et de dégradations des
œuvres plus nombreuses encore.
Ainsi,
le street art fait son chemin, et malgré les éléments qui freinent
sa progression, il arrive doucement à la reconnaissance d'un art à
part entière.
Interviews
DAN
23
Comment
en êtes-vous arrivé à faire du Street Art ?
J'ai
découvert le graffiti quand j'avais 12 ans, quand le Hip-Hop est
arrivé en France en 1984. L'énergie du Hip-Hop était plus sympa
que toutes les autres choses qu'on nous proposait à l'époque, alors
forcément je m'y suis intéressé et j'ai commencé à faire des
portraits, à peindre sur les murs.
Faites-vous
passer un message à travers vos œuvres ?
Au
début, non, je faisais seulement des portraits de musiciens que
j'appréciais ou des portraits de mes proches. Mais depuis deux ans,
j'essaye de faire passer un message. Récemment j'ai fait toute une
thématique autour des yeux, qui voulait dire : ne croit pas
tout ce que disent les médias, recherche par toi-même, fais toi ta
propre opinion. On vit à l’ère d’internet, c’est une chance
unique pour développer sa propre opinion.
Images
prises par nous mêmes dans son atelier.
Médiagraphie
INTRO :
Le street art (mouvement artistique du street art) [en ligne].
Réseau Arts3, [consulté le 11/12/2014]. La définition du street
art. Disponible sur le world wide web :
http://www.le-street-art.com/definition.html
Alain
Canu. Noctes Gallicanae. Pourquoi écrit-on sur les murs ? [en
ligne]. [consulté le 02/03/2015]. Disponible sur :
http://www.noctes-gallicanae.fr/Pompeii/Pompeii.htm#Pourquoi
Office
de tourisme Lascaux-Dordogne, Vallée Vézère, La Grotte de Lascaux
[en ligne]. [consulté le 02/03/2015]. Disponible sur:
http://www.lascaux-dordogne.com/fr/la-grotte-de-lascaux
Wikipedia
[en ligne]. Mise à jour le 18 février 2015. [consulté le
02/03/2015] Disponible sur:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grotte_de_Lascaux
Synthèses individuelles
Synthèse individuelle de Léa:
Au
début des ateliers TPE, nous avons dû choisir un groupe de 3 ou 4
personnes avec lequel nous travaillerions toute l’année pour
élaborer notre TPE. Pour moi, le choix s’est fait assez facilement
puisqu’avec mon amie Célia nous avions déjà prévu de travailler
ensemble. Nous connaissions également Aurélie avec qui nous étions
en classe en Seconde, laquelle connaissait Hélène, et c’est ainsi
que nous avons constitué un groupe à 4.
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